

Une architecture de l'espace.
Plus que des expositions, les travaux d’Isabelle Derigo sont des architectures de l'espace.
Ses oeuvres s’articulent en traces sensibles, à travers divers matériaux et formes, comme autant de fragments de mémoire qui prolongent les expériences vécues lors de ses performances autour de la conscience et du rapport au vivant.
Chaque œuvre participe à révéler l’espace d’exposition, vécu comme essentielle à leur intégration - une vision du Beau conçue comme un dialogue permanent, imprévisible, avec l’invisible.
Son traité du Driftisme est l’aboutissement d’une quête permanente : révéler la beauté oubliée par les systèmes, rendue à nous par accident — la beauté de ce qui demeure, celle dont le sens persiste dans le flux de la vie.
Cette renaissance trouve son ancrage dans son manifeste The Yoke, un voyage initiatique où le corps devient concept, la pratique devient création, et où le yoga, dépassant son statut de sujet, entre dans l’histoire de l’art comme structure artistique dotée de son propre langage visuel et conceptuel.
Depuis quinze ans, Isabelle a progressivement construit un vocabulaire artistique singulier, qui étend de plus en plus radicalement les frontières de ce que l’art peut être.
