Artiste de performance née à Genève, Isabelle Derigo s’est engagée dans le processus créatif avec un profond esprit d’exploration, qui l'a conduite à travailler avec une grande diversité de médias et de matériaux. 

Au fil de ses voyages aux Etats-unis, en Inde et en Australie, elle a exploré les dimensions sensibles et spirituelles de l’humain ainsi que les pratiques expérimentales, développant peu à peu un vocabulaire artistique singulier qui intègre sa longue expérience du yoga comme structure conceptuelle à part entière. 

Entre 2008 et 2015, Isabelle a créé The Yoke, un vaste travail de recherche sur sa narration personnelle qu’elle considère comme son manifeste artistique. Cette oeuvre se compose de cinq séries de performances photographiées, évoquant chacune un état de conscience. Isabelle les relie aux étapes d’évolution de l’enfant entre deux et sept ans, étapes qui continuent inlassablement de traverser nos existences. 

Isabelle se distingue également en 2021, avec l’élaboration de son traité du Driftisme, qui repousse encore les limites de ce que l'art peut être en s'affranchissant de l’idée de perfection héritée de l’ère post-industrielle. Dans le Driftisme, la valeur des choses n’a pas à être prouvée: elle se justifie par leur simple existence. Son esthétique s’ancre dans le processus vivant de la nature et dans la conscience universelle de sa transformation  continue.

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Isabelle a participé à plusieurs foires d’art, notamment Puls’Art au Mans en 2018 et 2019. The Yoke a été largement exposé depuis 2012, de FotoFever à Brussels à Foto Freo à Perth, en Australie.

Ses oeuvres intègrent plusieurs collections dont celle du FIAA, (Fonds International d'Art Actuel du Mans). Son travail a fait l’objet de nombreuses publications en Suisse et à l’étranger, et elle a été référencée sur la plateforme Artsy en 2020.